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Première phase du projet « Renforcement descapacités du laboratoire du CHN EL-MAAROUF »

Dernière mise à jour : 26 août 2023

L’ACCI a débuté la première phase de mise en oeuvre du projet de renforcement des capacités du laboratoire du CHN EL-MAAROUF par des séances de formation en ligne assurées par l’Institut Pasteur de Tunis (IPT), partenaire de ce projet axé sur le domaine de la santé et dont le lancement a eu lieu en novembre 2021.

La formation ayant bénéficié de l’appui de L’OMS et a regroupé une vingtaine de participants du laboratoire CHN EL-MAAROUF et des agents de l’INRAPE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, la Pêche et l’Environnement). Elle s’est étalée sur deux mois avec deux séances par semaine. Elle vise notamment à renforcer les compétences des cadres des deux laboratoires afin de leur permettre de lutter contre la propagation du COVID-19 ainsi que les maladies transmissibles.

Le projet a également permis de doter le laboratoire national en équipement.



partager des compétences et établir des partenariats dans divers secteurs du développement.  

L’Agence comorienne de coopération internationale (Acci) a célébré samedi 12 septembre “la Journée internationale de la coopération sud-sud et triangulaire” à l’hôtel Retaj. Le directeur de cabinet du président chargé de la Défense, le ministre de l’Economie et sa collègue de la Santé, des diplomates et un parterre de cadres et fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères avaient pris part à cet évènement.

Dans son allocution, le ministre des Affaires étrangère par intérim, docteur Takiddine Youssouf, a montré l’importance de cette journée. Pour lui, la coopération entre les pays du sud « est une réelle voie pour faire face à nos problèmes communs, à travers le partage des compétences et l’échange des partenariats, dans nos pays du sud». Takiddine Youssouf a aussi annoncé que «de nombreux accords ont été conclus, entre 2018 et 2020, dans le cadre des travaux des commissions-mixtes avec la République de Maurice, de Madagascar, du Maroc… et que d’autres démarches ont été engagées en direction de nouveaux partenaires». Le secrétaire d’Etat chargé de la coopération a souligné les efforts de la coopération sud-sud lesquels «visent essentiellement à faire jouer à la diplomatie comorienne son rôle, dans la mobilisation des ressources nécessaires à la concrétisation de la vision du chef de l’Etat».


Des ressources techniques et financières

A son tour, la cheffe de l’Agence comorienne de coopération internationale (Acci), Fatoumia Ali Bazi, a défendu la pertinence d’une telle agence et son rôle catalyseur dans la mobilisation des ressources financières et de l’expertise en faveur du développement socio-économique du pays.«Créée en 2017 dans le cadre de la réforme administrative, l’Acci est un instrument favorisant la coopération technique et le rayonnement des Comores à l’international », a-t-elle souligné, ajoutant que «depuis ses débuts, la coopération sud-sud et triangulaire fait partie des axes stratégiques définis par notre institution pour accompagner le développement des Comores».

Fatoumia Ali Bazi a informé qu’elle profite de l’occasion pour mettre en place la plateforme Rafsud. «Nous saisissons cette occasion pour mettre en place un outil souple et efficace, la plateforme coopération et le Réseau des acteurs francophones de la coopération sud-sud (Rafsud). Ces deux outils serviront à redynamiser la coopération technique avec votre engagement pour qu’ensemble les Comores puissent bénéficier des opportunités de coopération tout en exportant nos atouts à l’international”, dira-t-elle, rappelant que “la coopération sud-sud est une aubaine pour des pays comme les Comores en voie de transformation de leurs structures économiques”.

Pour la représentante résidente du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud), Fenella Frost, la coopération sud-sud favorise le développement socio-économique des pays du sud et demeure une opportunité pour l’Union des Comores car elle permettra, selon elle, à l’archipel de mobiliser davantage les capacités techniques et financières pour atteindre le statut de pays émergent à l’échéance prévue.


Chamsoudine Saïd Mhadji

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